dans l'ombre de la lumière
Attardez vous sur le titre, il contient dans l'organisation de ces deux mots un paradoxe. Le fonctionnement sectaire parle bruyamment de lumière comme celles, qui de nuit, aimantent les éphémères. Le gourou parle d'amour en enfermant celui-ci dans des devoirs, dont celui de reconnaissance. (dans le sens de re-naître avec ou pour une idole)
Éperdue d'amour, l'adepte se fusionne avec un discours diffusé adroitement.
DANS L’OMBRE DE LA LUMIERE
Refrain :
Si ton cœur a froid,
Si la vie se vide autour de toi
Veille-toi, ne t’endors pas
Aux sirènes des sectes ou d’une croix.
Triste gourou, autoproclamé
Regarde moi bien, je t’ai deviné
J’étais perdu sans ta lumière
Mais j’ai reposé le pied sur terre
Bombardant d’amour les égarés
Au prix de la haine du monde social
Car tu voulais tous nous sacrifier
Dans ton beau système patriarcal.
J’ai vu des fêlures dans ta pensée
Que tu colmatais avec des chants
Et puis doucement s’est insinué
L’insolent rappel du temps d’avant
Au refrain
Et quand ta clarté s’est estompée
Me voilà devenu un réfractaire
Doucement le doute s’est installé
Avec le sourire de cette bergère
Les yeux grands ouverts au paysage
Elle s’émancipait, cheveux au vent
Et la brume perlait sur son front sage
Qu’égayait son sourire insolent
Elle se protégeait de ta lumière
Et osait prendre quelques libertés
Nous avons pris la porte de derrière
En insultant ton autorité
Au refrain
Et là nous avons découvert
Que nous vivions en inclusion
Nous retrouvions un univers
Aux frontières de ta religion
Tu as voulu nous raccrocher
Tu as lancé sur nous tes pantins
Qui sur la falaise nous ont bloqué
Pour nous ramener sur ton chemin
Dans ton royaume d’allumés
Tu l’avais tant décérébré,
Qu’elle n’a pas su prendre ma main
Elle se jeta dans le ravin
Au refrain
Chervalin